Un séisme diplomatique secoue Bruxelles alors que Donald Trump et Vladimir Poutine se rencontrent en Alaska pour discuter de l’avenir de l’Ukraine, laissant l’Union européenne sur la touche. Pendant trois heures, les deux puissances ont redessiné les contours de l’Europe, tandis qu’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, explosait de colère face à cette humiliation.
Les conditions imposées par Poutine sont claires : retrait total des forces ukrainiennes de Donetsk, maintien des troupes russes à Zaporidia et Kerson, et fin immédiate de la guerre sans cessez-le-feu. Un accord brutal que Trump, fidèle à son approche d’homme d’affaires, a écouté attentivement. Dans une tentative de négocier la paix, il a même proposé à Zelenski un accord alternatif, excluant l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN tout en offrant des garanties de sécurité symboliques. L’Ukraine se retrouve ainsi isolée, avec un rêve européen qui s’effondre.
La panique règne à Bruxelles. Von der Leyen, devant les caméras, prône une paix juste, mais son discours sonne creux face à la réalité des négociations. Les analystes s’accordent à dire que l’Europe est désormais marginalisée, voire ignorée. Le politologue allemand Carlo Massala résume la situation avec amertume : “L’Europe n’est plus à la table des négociations, elle est au menu.” Pendant ce temps, des leaders d’Europe de l’Est, comme Viktor Orban, osent affirmer que la guerre est militairement perdue et que continuer à soutenir Kiev ne mène qu’à la ruine.
Alors que les troupes russes avancent à l’est, Poutine durcit encore ses exigences. La pression monte sur Zelenski, qui refuse de capituler face à un accord qu’il qualifie de trahison. Dans une ultime tentative de sauver la situation, il se rend à Washington pour un face-à -face explosif avec Trump, accompagné symboliquement par von der Leyen.
Trois scénarios circulent à Kiev : Zelenski pourrait signer l’accord et convoquer des élections anticipées, refuser et être remplacé par un Parlement hostile, ou voir un coup d’État militaire instaurer un gouvernement pro-Moscou. Quel que soit l’issue, l’Europe se retrouve affaiblie et divisée, spectatrice d’un nouvel ordre mondial façonné par Trump et Poutine.
La rencontre en Alaska n’est pas seulement un tournant pour l’Ukraine ; elle révèle une vérité brutale : le centre du pouvoir s’est déplacé de Bruxelles vers Washington et Moscou. Alors que les dirigeants européens multiplient les déclarations, l’histoire continue de s’écrire sans eux. Si l’Europe veut la paix, elle doit se préparer à la guerre, mais à ce rythme, la guerre pourrait bien la rattraper avant qu’elle ne soit prête.
